vendredi 23 mai 2008

Abidjan.net | Video : Financement : l’UEMOA accorde près de 3 milliards de FCFA à la CI

Abidjan.net Video : Financement : l’UEMOA accorde près de 3 milliards de FCFA à la CI

lundi 12 mai 2008

3 Questions à Soumaila Cissé

Jeune Afrique : Ce n’est pas la première fois que des difficultés agricoles et alimentaires se font sentir en Afrique. Pourquoi attendre de se trouver au pied du mur pour traiter le mal à la racine ?

Soumaïla Cissé : Nous n’avons pas attendu les émeutes de la faim pour nous pencher sur ce problème, qui résulte en grande partie des politiques de libéralisation imposées par les bailleurs de fonds dans la décennie 1990. Simplement, les mesures que nous avons déjà prises n’étaient prévues que pour endiguer des crises raisonnables. Aujourd’hui, il s’agit d’une rupture plus complexe, qui ne concerne pas seulement les pays africains, et pas seulement le secteur agricole. Personne n’a pu prédire par exemple que les cours du pétrole allaient passer de 25 à 120 dollars !
N’y a-t-il que les plans d’ajustement structurel pour expliquer les difficultés actuelles de l’agriculture africaine ?
Ils ont pourtant joué un rôle déterminant ! Même les institutions qui les ont fait appliquer reconnaissent aujourd’hui que les investissements ont, alors, totalement déserté le secteur agricole. Toutefois, il est vrai que chacun a une part de responsabilité. Pendant longtemps, les États africains n’ont, eux, consacré qu’une part limitée de leur budget à l’agriculture, parce qu’ils avaient fait des secteurs de l’éducation et de la santé leur priorité.

Le 23 avril, un conseil extraordinaire des ministres des Finances et de l’Intégration régionale de la zone UEMOA s’est déroulé à Abidjan. Quelles décisions ont été prises ?
Dans un premier temps, il était nécessaire d’arrêter la saignée et de permettre aux gens de manger. Les émeutes sont d’autant plus graves qu’elles coûtent cher aux États. Toutefois, nous n’en sommes pas restés là. Nous avons commencé à réfléchir, aussi, à une réorientation complète des priorités et des budgets dans la durée. Mais une telle réorganisation requiert du temps et de l’argent. Il faut notamment maîtriser les politiques de l’eau et les approvisionnements en intrants, construire des routes, organiser des filières agro-industrielles et faire évoluer les habitudes de consommation des populations. Les gens ne sont pas des machines, on ne peut pas les obliger à revenir à la consommation de produits locaux du jour au lendemain !

27 avril 2008 - par PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-BAPTISTE MAROT, ENVOYÉ SPÉCIAL À OUAGADOUGOU

CORPS DIPLOMATIQUE A BRUXELLES

DINER OFFERT PAR LE PRESIDENT DE LA COMMISSION DE L'UEMOA AU CORPS DIPLOMATIQUE OUEST AFRICAIN

SECTEUR PRIVE CBL ACP

INVITE D'HONNEUR DU SECTEUR PRIVE

ACP/UEMOA

Signature du Livre d'Or du Groupe ACP

« Aux ACP, nous retrouvons la solidarité qui doit unir les pays du sud et nous nous en réjouissons. Nous retrouvons également le nécessaire partenariat entre le Nord et le Sud, le chemin le plus sûr pour assurer la paix et le développement dans le monde.Puisse cet esprit perdurer pour le bien de l’humanité toute entière ! »

Soumaïla Cissé, Président de la Commission de l’UEMOA
Bruxelles le 09 mai 2008.

L'HOMMAGE DE LOUIS MICHEL

VOYAGE PC BRUXELLES
Le Président de la Commission a conduit une délégation du 07 au 09 mai 2008, au siège de l’Union Européenne, à Bruxelles.
Au cours de cette mission, M. Soumaïla Cissé a rencontré plusieurs personnalités dont Madame Danuta HÜBNER, Commissaire chargée de la politique régionale de l’Union Européenne, Monsieur Louis MICHEL, Commissaire Européen chargé du Développement, Monsieur Josep BORREL FONTELLES, Président de la Commission du Développement au Parlement Européen, Monsieur François-Xavier DE DONNEA, Président de la Commission des Finances et du Budget du Sénat de la Belgique, Sir John KAPUTIN, Secrétaire Général du Groupe ACP…

Dans son exposé, M. Soumaïla Cissé a fait l’état de l’Union et balisé les perspectives d’intégration au sein de l’UEMOA voire de toute la Région ouest africaine.
Les entretiens ont aussi porté sur les voies et moyens de renforcer la coopération entre l’UEMOA et ces différentes institutions.
Le Président de la Commission s’est également enquis de l’état d’avancement des négociations sur l’Accord de Partenariat (APE) entre l’Afrique De l’Ouest et l’UE.
Il a rappelé les conditions d’aboutissement d’un véritable accord mutuellement avantageux car, fruit d’une discussion franche et loyale sans diktat ni apriori.
La coopération décentralisée entre régions du nord et du sud, à l’image de l’expérience réussie avec Bretagne International (en France) est une piste viable car porteuse du succès type « gagnant-gagnant »
S’agissant des difficultés liées à la vie chère, le Président a eu un fructueux entretien avec le Commissaire Européen chargé du Développement, Monsieur Louis MICHEL. Les deux personnalités ont exprimé leur identité de vues sur les mesures à prendre tant en urgence qu’à long terme pour juguler cette crise.
La coopération entre le secteur privé, à travers la CBL-ACP et la Chambre consulaire régionale, a été au menu du déjeuner-conférence offert par Monsieur Michel VAN DER VOORT, Vice-Président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture Belgique Luxembourg ACP CBL-ACP, en l’honneur du Président de la Commission. Les échanges ont porté sur les opportunités d’affaires qui existent à travers l’UEMOA. La CBL-ACP inclura dans son agenda des rencontres avec des opérateurs économiques de la sous-région au cours de sa prochaine visite au Sénégal.
Le Président de la Commission a également offert un dîner en l’honneur des Ambassadeurs de l’UEMOA, basés à Bruxelles.
Une mission de 3 jours, fort intense, riche et prometteuse au vu des réactions des interlocuteurs qui pour la plupart ont compris le message du Président de la Commission : le vrai partenariat et la solidarité sont source d’enrichissement et de complémentarité.
Le clou de la visite à Bruxelles a été incontestablement la rencontre avec Louis MICHEL, Commissaire européen chargé diu Développement. La dédicace est sans commentaire:
" A ungrand ami, qui est une des plus belles intelligences africaines, en hommage à sa contribution déterminante au service d'une Afrique qui gagne." Louis MICHEL

OIF/UEMOA


Le Président Soumaïla Cissé a eu une séance de travail avec le Secrétaire Général de la Francophonie (OIF), Monsieur Abdou DIOUF. C'était en marge de la Table-Ronde sur le thème «La Francophonie et le Développement durable », organisée par l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS)


SECTEUR PRIVE ET HUMANITAIRE

La 4ème édition des « Cauris d’Or » qui a eu lieu le 03 mai 2008, à Dakar, qui a connu un réel succès a été parrainée par le Président d ela Commission de l'UEMOA Monsieur Soumaïla Cissé aux côtés de Madame Viviane WADE, Présidente de l'Association Education Santé. Une fête de la célébration de l'excellence du secteur privé et de l'humanitaire. Les "Cauris d'Or": une initiative du Mouvement des Entreprises du Sénégal.





jeudi 1 mai 2008

UEMOA: DE L'EAU POUR LE NIGER

Niger: l'Uemoa lance un programme de forage de 350 puits d'eau potable - Le Monde.fr
AFP 30.04.08 12h18
L'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa, 8 Etats) a lancé mercredi un programme de forage de 350 puits au Niger où plus de la moitié des habitants n'a pas accès à l'eau potable. Le coup d'envoi de ces forages a été donné par le président de la Commission de l'Union, Soumaila Cissé, à Hassou-Bangou, une bourgade située à une quarantaine de km à l'est de la capitale, selon la télévision. Ces forages coûteront 2,8 milliards FCFA (4,27 millions d'euros), selon M. Cissé. Ce programme de forages au Niger est la première phase d'un ambitieux programme de l'Uemoa visant à en réaliser 3.000 dans ses huit pays membres dans le cadre du Programme économique régional (PER). L'objectif visé est de porter à 80% la couverture en eau potable dans l'espace Uemoa d'ici 2015, a expliqué M. Cissé. Les pays de l'Uemoa sont: Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Guinée Bissau et Togo. Faute d'eau, la plupart de ces Etats continuent d'être confrontés à des crises alimentaires et des conflits inter-communautaires autour des rares points d'eau.

CLOTURE DU CONGRES EN IMAGES

IMAGES DE CLÔTURE


PRESIDENCE URD

Présidence de l’URD : Soumaïla met Oumar I. Touré à la touche
A l’ouverture du 2e congrès ordinaire, Soumaïla Cissé, le fondateur de l’Union pour la République et la démocratie (URD), a publiquement pris position pour Younoussi Touré tout en appelant à l’unité.

Samedi dernier, à l’ouverture du 2e congrès de l’URD, les termes « unité et cohésion » sont revenus plusieurs fois dans le discours de Soumaïla Cissé, fondateur du parti. Il a décerné à l’occasion à tous les militants URD « un diplôme d’unité du parti » témoignant, selon lui, de l’unité du parti. Il n’a pas hésité à composer un hymne à quatre couplets, pour l’unité du parti en vue de la victoire finale. Soumaïla Cissé a mis « en ordre de bataille les militants pour les échéances des communales de 2009 et de la présidentielle de 2012 ». « Je dis bien en ordre de bataille, pour figurer une armée de combattants rivés ensemble par la détermination, l’opiniâtreté et la discipline ». Il a surtout salué la direction du parti, les élus, les sages et a jeté son dévolu sur Younoussi Touré. « Je voudrais féliciter et encourager le président Touré, le capitaine de cette équipe qui gagne depuis 5 ans. Qu’il en soit infiniment remercié. Je lui renouvelle mon entière confiance ».
Le fondateur de l’URD venait ainsi de lever un coin du voile sur la situation réelle au sein de son parti que des informations de la veille du congrès faisaient état de querelles de leadership. Le 2e vice-président Oumar Ibrahim Touré, ministre dans les gouvernements successifs d’ATT et actuel titulaire du portefeuille de la Santé, a des visées de président. Il aura fait adhérer plusieurs sections à sa cause et miné le terrain pour son élection à ce poste.

Koulouba 2012 passe par les communales Toutefois, l’atmosphère était bon enfant à l’ouverture des travaux du 2e congrès ordinaire de l’URD le samedi au CICB. La sérénité apparente cachait mal la tension en sourdine née de la volonté d’Oumar Ibrahim Touré de se porter candidat à la présidence du parti. L’appel à répétition fait et par Younoussi Touré et par Soumaïla Cissé dans leurs mots aux congressistes sur le maintien de l’unité et la cohésion a fini par révéler les soupçons sur une éventuelle guerre des tranchées dans le parti. « C’est dans l’unité et la cohésion qu’on pourra gagner 2009 et 2012. (...) Notre volonté est d’aller ensemble dans l’unité, la cohésion et la sérénité pour remporter des victoires », a prôné Younoussi Touré.
Le président Touré ambitionne de tout rafler aux municipales de 2009. « Une fois le cap de 2009 franchi, il nous revient de préparer avec succès 2012 et conquérir le pouvoir avec les moyens démocratiques : l’ambition légitime de l’URD est de gagner 2012 », a-t-il souligné. Selon lui, pour atteindre cet objectif, le parti doit compter sur des « militants convaincus, loyaux, et prêts à se sacrifier ». Le 2e congrès ordinaire de l’URD se fixait comme objectif de faire le bilan de 6 ans de parcours politique, d’installer de nouvelles instances dirigeantes et mettre le cap sur les échéances électorales futures.
Le jeune parti sorti des entrailles de l’Adéma/PASJ, après la présidentielle de 2002, se glorifie d’un bilan élogieux. Il a gagné aux municipales de 2004, 1636 conseillers communaux, 15 conseillers nationaux, 104 maires et 25 députés aux législatives de juillet 2007.
La stratégie d’ouverture, marquée par des alliances et des fusions, demeure un autre acquis de l’URD qui a amélioré sa gestion interne. Ce qui lui a permis d’enlever le jackpot de l’aide publique aux partis en arrivant en tête des cinq partis bénéficiaires de l’aide au titre de l’année 2007 sur 52 formations politiques ayant postulé. Abdrahamane Dicko

Dans les coulisses

Ouverture marathon Rarement, l’ouverture d’un congrès ordinaire a aussi duré que celle de l’Union pour la République et la démocratie (URD) qui avait battu le rappel de ses troupes samedi pour son 2e congrès ordinaire. Commencée aux environs de 10 h 15, la cérémonie n’a pris fin qu’à 14 h 42. Dans la salle, la fatigue se lisait sur les visages. D’ailleurs, lorsque des partis amis livraient leur message de soutien au parti de la « Poignée de main », des invités ne cessaient de bourdonner dans la salle manifestant leur impatience.
Des absents de marque Ibrahim Boubacar Kéita du RPM et Me Mountaga Tall du Cnid n’ont pas fait le déplacement au 2e congrès de l’URD. Selon des informations rapportées sur place, le premier présidait une instance de son parti, et le second serait à Paris pour raison de santé. Néanmoins, les deux présidents ont dépêché des représentants à la tribune pour apporter leur message de soutien amical et fraternel à l’URD.
Des représentants d’ADO Le Rassemblement des républicains (RDR) d’Alassane Dramane Ouattara (ADO) et le Front populaire ivoirien (FPI) de Affi N’guessan étaient représentés à l’ouverture du 2e congrès de l’URD. N’ayant pas pu faire le déplacement, les deux anciens Premiers ministre de la République de Côte d’Ivoire ont fait parvenir à l’URD leurs messages de félicitations et d’encouragement à l’URD par délégués interposés.
Pierre dans le jardin de l’ADP Ils sont 43 partis politiques à soutenir le président de la République lors de la présidentielle d’avril 2007. Mais nul n’ignore aujourd’hui qu’il y a des difficultés qui assaillent notre pays dont 3 sont d’une ampleur exceptionnelle. Il s’agit de la vie chère, de la question de l’école et de l’insécurité au nord. Mais où sont les partis qui ont soutenu ATT ? Pourquoi n’ont-ils pas fait une coalition contre la vie chère, l’école et la rébellion au nord comme ils l’ont fait au tour d’un seul homme en 2007 ? s’est interrogé le président des communicateurs traditionnels, Mohamed Ben Chérif Diabaté. Ce dernier, dans une intervention, n’a ménagé dans ses critiques l’ADP qui, selon lui, a failli pour la simple raison qu’elle est devenue muette comme une carpe face aux problèmes brûlants de la nation. Il a invité l’ADP à se ressaisir en faisant front commun pour trouver une solution rapide à ces problèmes.
Rassemblés par Mohamed Daou LES ECHOS 28 avril 2008